Né en 1955 à Troyes de parents d'origine espagnole, Patrick Moya a fait ses études à la Villa Arson (école de beaux-arts) de Nice avant de poser comme modèle nu pour les écoles de dessin durant dix ans, dans le but de « devenir la créature à la place du créateur » . Car il a lu McLuhan et s'interroge avec lui sur les changements apportés à l'histoire de l'art par les nouveaux médias : « avec les médias d'ubiquité, comme le direct à la télévision, le créateur n'a plus le temps de raconter l'histoire de l'art ; il doit, pour exister, devenir créature ».
Après ce long épisode où il joue le rôle de Narcisse se mirant dans le regard des autres, il commence véritablement son œuvre en travaillant sur les lettres de son nom, M O Y A, assimilant l’œuvre à sa signature durant sa période Néo- Lettriste (1981), avant de s'inventer un alter ego, son petit « moya », autoportrait caricatural inspiré de Pinocchio (1997) qui lui permet dès lors d'exister dans son œuvre. En 1998, il entre à la galerie Ferrero, connue pour défendre à Nice le mouvement artistique Ecole de Nice. Son œuvre devient prolifique, un univers personnel se dessine peu à peu, un bestiaire presque humain, réjouissant de drôlerie et de poésie, qui se tient debout en regardant le spectateur : en 1999, apparaît « Dolly », une brebis malicieuse conçue comme l'identité visuelle des soirées techno Dolly Party et qui deviendra un des personnages principaux de son « Moya Land ». En juin 2007, il termine, après quatre ans de travail, la fresque murale d'une chapelle qui porte désormais son nom à Clans (village du moyen pays niçois), tandis qu’en 2020, est inaugurée une « Nouvelle Chapelle Moya », peinte du sol au plafond en quelques semaines, pour le petit village du Mas (haut pays grassois).
Adepte depuis les années 2000 de la « live painting », Moya a réalisé d’innombrables peintures en direct et en public, avec un record de 27 mètres de long en 2013 lors une foire d'art italienne (Reggio Emilia) et jusqu’à 55 mètres en deux jours (sur la plage du Veillat à Saint Raphaël) lors d’un festival de street art en 2021. A l’aise avec un pinceau aussi bien qu’avec un ordinateur, il commence dès 1985 par écrire son nom en basic sur Thomson MO5, avant de numériser son petit « moya » pour réaliser des images puis des films en 3D. En 2007, il découvre Second Life (SL), célèbre métavers dans lequel il reconstruit tout son univers, partageant depuis lors sa vie entre réel et virtuel. Reconnu dès 2008 comme un artiste numérique (deux pages lui sont consacrées dans le premier Panorama des arts numériques en France, MCD éditions), il vit avec passion cette deuxième vie, participant par exemple en 2009 à la « Renaissance virtuelle » : c'était le titre de la première grande exposition des artistes de SL, qui eut lieu dans le musée d’anthropologie de la ville de la Renaissance italienne, Florence, où une salle entière était consacrée à la « Civilisation Moya ».
En 2011, une nouvelle « Civilisation Moya » voyait le jour sur les murs du centre d'art La Malmaison de Cannes : une fresque-installation peinte de 90 mètres de long sur 4 mètres de haut qui racontait son parcours artistique. Cette exposition, reproduite à l'identique dans SL, permettait au visiteur de rencontrer l'avatar de l'artiste et de parcourir en sa compagnie son univers virtuel. En 2018, « Le Cas Moya » est à l’honneur au centre d’art Lympia de Nice : près de 12.000 visiteurs auront vu et revu cette grande « intro-retrospective » organisée par le département 06. En résumé, grâce à son travail en arborescence, Moya est à la fois classique et baroque, abstrait et figuratif, réel et virtuel, narcisse et généreux, amoureux des spectacles populaires comme le cirque ou le carnaval aussi bien que l'objet d'un catalogue raisonné très sérieux retraçant 40 ans de création (4200 œuvres répertoriées, 2011). Tout en poursuivant son aventure artistique tous azimuts, dans des galeries en Corée (Busan), aux USA (Cape Cod), en Italie (Caserta, Spotorno, Parma), au Luxembourg et bien sûr partout en France (Nice, Monaco, Lyon, Marseille, Fontainebleau, Metz, Epinal …), avec des live paintings dans des foires d'art en Italie (Padova, Genova, Forli, Bergamo, Rimini) ou en Allemagne (Cologne), avec des performances-installations à Cerveira (Portugal), Utrecht (Pays Bas), Malte ou Modica (Sicile), plus récemment à Caserta (Museo di Arte, 2015), à Mantova dans le Palazzo Ducale (2016, 14.000 visiteurs), à Torino, dans le Palazzo Saluzzo Paesana, sur le thème « Dolly mon amour » (2018), ou encore à la Reggia di Caserta (palais royal de Caserta), dans le sud de l’Italie (2019), où Moya est devenu « Royal Transmedia » …
Aussi bien que dans son Moya Land virtuel et pourtant bien réel. On trouve ses œuvres dans plusieurs collections publiques : une monumentale sculpture en acier de 8 mètres (musée de Kaohsiung, à Taiwan, 1991), deux sculptures et une grande toile (Mamac de Nice, 1996), deux grandes sculptures dans un parc (ville de Cap d’Ail, 2008), un cadran solaire (Coaraze, 2008), deux toiles sur le thème du cirque (famille princière de Monaco, 2009), une grande sculpture en résine (ville de Cannes, 2011 ou Beuil, 2021), une toile de quatre mètres sur le thème du Moya Circus (Ville de St Raphaël, 2013), une grande sculpture « Dolly » (six mètres de haut) à Busan (Corée du sud, 2013), une toile sur le thème de la Transhumance (St Etienne de Tinée, 2015), une stèle funéraire pour les Tout petits (Nice, 2015), une toile intitulée « Moyalisa » (Joconde) pour le musée d’art ancien et contemporain d’Epinal (2018), une grande toile dans un hôpital (Pasteur 2 à Nice)… Et, en 2021, un panneau de la Collection Moya (c’était le titre de la salle du Musée Masséna peinte in situ par l’artiste sur le thème du cabinet de curiosité, dans le cadre d’un hommage à Jean Ferrero), a été acheté par la Ville de Nice … En pionnier des univers virtuels, il utilise aujourd’hui de manière optimum toutes les incroyables ressources de ce métavers mondialisé : construction d’un musée idéal, puis, à la manière d’un urbaniste, d’une véritable ville, ce qui lui offre l’opportunité de faire des visites guidées (en voiture ou avion virtuels) pour montrer tout l’éventail de son travail; participation à d’innombrables expositions, vernissages, conférences, interview… et opportunité de rencontres sans limite (communication facile grâce au traducteur automatique en toutes les langues)… Mais aussi, réalisation de maquette 3D pour préparer une exposition puis conservation de cet événement revisitable à l’infini. Sans oublier les nouvelles possibilités de transformer en volume et d’animer des personnages à l’origine en dessins ou peintures (grâce à l’aide de « builders » spécialisés de SL, 2021) …
Bref, construction d’un monde idéal dans lequel l’artiste peut enfin, par le biais de son avatar, vivre à l’intérieur de son œuvre tout en rencontrant son public en direct et à distance. Moya artiste du métavers A l’aise avec un pinceau aussi bien qu’avec un ordinateur, Patrick Moya commence dès 1985 par écrire son nom en basic sur Thomson MO5, avant de numériser son petit « moya » pour réaliser des images puis des films en 3D. En 2007, il découvre Second Life (SL), métavers dans lequel il reconstruit tout son univers, partageant depuis lors sa vie entre réel et virtuel. Reconnu dès 2008 comme un artiste numérique (deux pages lui sont consacrées dans le premier Panorama des arts numériques en France, MCD éditions), il vit avec passion cette deuxième vie, participant par exemple en 2009 à la « Renaissance virtuelle » : c'était le titre de la première grande exposition des artistes de SL, qui eut lieu dans le musée d’anthropologie de la ville de la Renaissance italienne, Florence, où une salle entière était consacrée à la « Civilisation Moya ». En 2011, une nouvelle « Civilisation Moya », voyait le jour sur les murs du centre d'art La Malmaison de Cannes, donc dans la vie réelle cette fois : une fresque-installation peinte de 90 mètres de long sur 4 mètres de haut qui racontait son parcours artistique. Sauf que cette exposition était reproduite à l'identique dans SL, ce qui permettait au visiteur de rencontrer l'avatar de l'artiste (grâce à un ordinateur en libre accès) et de parcourir en sa compagnie son univers virtuel. En pionnier des univers virtuels, il utilise aujourd’hui de manière optimum toutes les incroyables ressources de ce métavers mondialisé : construction d’un musée idéal, puis, à la manière d’un urbaniste, d’une véritable ville, ce qui lui offre l’opportunité de faire des visites guidées (en voiture ou avion virtuels) pour montrer tout l’éventail de son travail; participation à d’innombrables expositions, vernissages, conférences, interview… et opportunité de rencontres sans limite (communication facile grâce au traducteur automatique en toutes les langues)… Mais aussi, réalisation de maquette 3D pour préparer une exposition, même à distance entre l’artiste et le curateur, puis conservation de cet événement revisitable à l’infini. Sans oublier les nouvelles possibilités de transformer en volume et d’animer des personnages à l’origine en dessins ou peintures (grâce à l’aide de « builders » spécialisés de SL, 2021) …
Bref, construction d’un monde idéal dans lequel l’artiste peut enfin, par le biais de son avatar, vivre à l’intérieur de son œuvre tout en rencontrant son public en direct et à distance. La double vie d’un artiste du métavers En investissant le monde virtuel de Second Life, Moya se dédouble et vit désormais deux vies, passant de l’une à l’autre dans une mise en abime d’un genre nouveau. Il est devenu le Maitre absolu de son Moya Land virtuel, « petite dictature de l’art ». Le créateur vit enfin dans son œuvre et rencontre le spectateur en direct et à distance. « Je ne voulais pas être le Créateur mais la Créature », disait Moya à ses débuts. Aujourd’hui, il a réalisé son rêve et surtout, bouclé la boucle de ses théories adolescentes. Il vit enfin dans l’œuvre d’art. Dans son œuvre. Du moins le soir devant son ordinateur. C’est là qu’il se dédouble, sous le nom et le costume de Moya Janus, son avatar fait de pixels, qu’il manipule à partir des touches du clavier, tel un marionnettiste de lui-même. Ce qui lui permet de revisiter et remixer son travail, encore et encore, et de le mettre en scène. Tout en rencontrant le spectateur, à distance, et en le faisant entrer en sa compagnie à l’intérieur de l’œuvre. Autrement dit, si l’on veut être plus terre à terre, ses territoires virtuels lui servent à montrer l’ensemble de son travail et à le faire connaitre au monde (potentiellement au monde entier dans la mesure où il est connecté) de manière ludique et pédagogique. Et on comprend mieux l’intérêt d’un monde virtuel pour Moya, au vu de son œuvre en arborescence. Comment retranscrire visuellement un travail qui part dans tous les sens, refuse de se limiter, touche à tous les médias, les styles, les techniques…
En inventant une ville, un pays, un univers, le Moya Land, où tout co-existe : le « direct qui efface l’histoire de l’art » ; le travail sur le nom, illustré par la Moya Tower. Mais aussi par cette œuvre virtuelle où les lettres de Moya virevoltent. Ou encore par le panneau utile à l’opticien pour vérifier votre vue qui dit MOYA en diverses dimensions ! Dans ce Moya Land, co-existent également la peinture, la céramique ou la photo exposées dans des lieux spécifiques, musées de la céramique ou de la photo, musée des traditions populaires … Le dessin, par l’intermédiaire de personnages dessinés occupant un territoire verdoyant. Les articles de presse affichés dans un kiosque, les robes peintes ou étiquettes de vin dessinées dans des boutiques de mode ou chez le caviste, la fresque de la chapelle Moya reproduite à l’identique dans une chapelle virtuelle du Vieux Village, un char Moya garé dans la maison du carnaval, les toiles monumentales pour le cirque exposées sous un chapiteau rayé. Mais encore, nombre de lieux d’expositions réelles partout dans le monde, au Portugal ou en Hollande, à Venise ou en Corée. Le musée de la Céramique de Vallauris ou La Malmaison de Cannes. Et même, en une mise en abime vertigineuse, la maison niçoise de Moya plus vraie que nature où Moya Janus reçoit les journalistes. Au final, ce travail en arborescence porte ses fruits : il donne lieu en 2015 à de nouvelles œuvres totalement inédites, où Moya, remixe ses images, les anciennes et les nouvelles, la peinture et la 3D, sa première et sa seconde vie. Où l’on voit, comme dans une œuvre récente, fresque exposée dans une rue niçoise sur une palissade du chantier du tramway en 2015, son « moya » en 3D d’avant Second Life, en peintre tenant sa palette et signant MOYA. Le produit dérivé de son monde virtuel représentant son avatar virtuel posé sur un socle tel une sculpture précieuse. Plusieurs tableaux dans le tableau, accrochés aux murs ou posés au sol, représentant soit une peinture existante, soit un personnage de Moya tagué des lettres de son nom, soit une œuvre numérique représentant l’Avatar mais réhaussée de peinture, une Dolly en 3D sculptée en mesh et importée dans le monde virtuel, une photo de la Moya Tower de Second Life, une échelle fabriquée en 3D … Résultat, une fresque murale d’un genre totalement inédit, composée d’œuvres réelles existantes ou inventées pour l’occasion, mises en perspective dans un musée imaginaire aux murs de couleurs chatoyantes. Et ceci n’est qu’un petit exemple des possibilités offertes aujourd’hui à Moya par son refus de se limiter. Autre avantage de cet univers en 3D, la reproduction à l’identique de toutes ses expositions. D’une part pour qu’elles continuent à vivre longtemps après leur fin réelle, et aussi pour pouvoir réfléchir avant, et à distance, dans cette maquette en trois dimensions.
Exemple récent : pour l’exposition « Moya Royal Transmedia », l’artiste rencontrait la curatrice (auteur de ces lignes) dans la Reggia di Caserta virtuelle, par le biais de leurs avatars, pour qu’au final, l’exposition réelle fut une copie quasiment exacte de la virtuelle ! Tout récemment, en 2019, Moya vient d’inventer une nouvelle forme de « direct » : non content de vivre tous les soirs dans son œuvre, sur son île virtuelle, il utilise le « direct » de Facebook pour se filmer - et se diffuser - en train de vivre sa deuxième vie. Une manière de faire entrer les spectateurs plus avant, et plus facilement, dans son œuvre, puisque Second Life est moins facile d’accès que l’incontournable réseau social, la communication avec l’artiste étant possible via le « chat ». Où l’on retrouve la « passion du direct » chère à Guy Lux … et à Moya, depuis son plus jeune âge ! Mais sa curiosité virtuelle ne s’arrête pas là : au-delà de Second Life, il est en perpétuelle recherche de nouveaux univers virtuels comme VRChat ou Roblox, où il recrée encore une fois, inlassablement, son Moya Land. Poursuivant son rêve ultime, celui de vivre dans son œuvre de toutes les manières possibles ... en attendant le jour où il pourrait survivre (du moins son cerveau) pour l’éternité dans ce monde idéal. Moya et les NFT Plasticien, performer et artiste numérique, l’artiste français Patrick MOYA travaille en arborescence, jonglant entre œuvre réelle et mondes virtuels, dans une démarche invasive et immersive qui prend comme prétexte son nom et son image. Avec l’objectif de devenir une « créature qui vit dans son œuvre ». Quand, en 2007, il s’est installé dans Second Life, qui aurait pu imaginer que son Moya Land serait un univers aussi persistant, toujours situé à la même adresse, sur les mêmes serveurs depuis plus de 13 ans. Pas étonnant de retrouver Moya aujourd’hui en pionnier des ventes d’œuvres d’art certifiées par les NFT. A l’aise avec un pinceau aussi bien qu’avec un ordinateur, Patrick Moya commence dès 1985 par écrire son nom en basic sur Thomson MO5, avant de numériser son petit « moya » pour réaliser des images puis des films en 3D. En 2007, il découvre Second Life (SL), célèbre métavers dans lequel il reconstruit tout son univers, partageant depuis lors sa vie entre réel et virtuel. Reconnu dès 2008 comme un artiste numérique (deux pages lui sont consacrées dans le premier Panorama des arts numériques en France, MCD éditions), il vit avec passion cette deuxième vie, participant par exemple en 2009 à la « Renaissance virtuelle » : c'était le titre de la première grande exposition des artistes de SL, qui eut lieu dans le musée d’anthropologie de la ville de la Renaissance italienne, Florence, où une salle entière était consacrée à la « Civilisation Moya ». En 2011, une nouvelle « Civilisation Moya », voyait le jour sur les murs du centre d'art La Malmaison de Cannes, donc dans la vie réelle cette fois : une fresque-installation peinte de 90 mètres de long sur 4 mètres de haut qui racontait son parcours artistique. Sauf que cette exposition était reproduite à l'identique dans SL, ce qui permettait au visiteur de rencontrer l'avatar de l'artiste (grâce à un ordinateur en libre accès) et de parcourir en sa compagnie son univers virtuel. En pionnier des univers virtuels, il utilise aujourd’hui de manière optimum toutes les incroyables ressources de ce métavers mondialisé : construction d’un musée idéal, puis, à la manière d’un urbaniste, d’une véritable ville, ce qui lui offre l’opportunité de faire des visites guidées (en voiture ou avion virtuels) pour montrer tout l’éventail de son travail; participation à d’innombrables expositions, vernissages, conférences, interview… et opportunité de rencontres sans limite (communication facile grâce au traducteur automatique en toutes les langues)… Mais aussi, réalisation de maquette 3D pour préparer une exposition, même à distance entre l’artiste et le curateur, puis conservation de cet événement revisitable à l’infini. Sans oublier les nouvelles possibilités de transformer en volume et d’animer des personnages à l’origine en dessins ou peintures (grâce à l’aide de « builders » spécialisés de SL, 2021) …
Bref, construction d’un monde idéal dans lequel l’artiste peut enfin, par le biais de son avatar, vivre à l’intérieur de son œuvre tout en rencontrant son public en direct et à distance. En 2021, Moya n’a pas attendu la mode des NFT pour créer des œuvres numériques à vendre dans une galerie spécialisée de son ile virtuelle. Rappelons que dès 2007, il avait déjà mis en vente des œuvres numériques créées dans SL à la foire d’art de Strasbourg (ou du moins des images numériques imprimées sur toile représentant ces œuvres). Et dans une performance avec une agence immobilière à Nice, il vendit des sculptures numériques pour 20 euros, à des collectionneurs qui, pour certains, n’avaient pas d’ordinateur ! Autre prouesse de Moya, avoir réussi à vendre une œuvre virtuelle au Crédit Agricole, première banque à acheter plusieurs iles dans SL (dès mars 2007), par le biais d’une « caisse locale Futura 2.0 » virtuelle, mais composée de vrais administrateurs de la banque verte, qui avait même organisé une exposition de vente d’œuvres de l’artiste au profit du Téléthon.