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Le_galeriste

Né le 17 décembre 1979 à Nice, Franck Michel nourrit depuis son adolescence une passion pour le travail du bois. Malgré les conseils de ses professeurs de poursuivre ses études, il reste fidèle à sa vocation d'ébéniste.

Armé d'un CAP et d'un Bac professionnel d’ébénisterie, Franck Michel aspire rapidement à l'indépendance et à l'autonomie. Après plusieurs années dans le domaine, il ouvre son propre atelier à Nice, forgeant sa réputation dans la restauration de meubles d'époque. Tout en conservant son amour pour l'ébénisterie, il ressent le besoin d'explorer de nouveaux horizons.

Il reste six années à la rue Rossini, où il commence à exposer quelques meubles industriels peints par de jeunes artistes, à collectionner des tableaux et sculptures. Au début, il se tourne vers les grands noms de l'art moderne et contemporain comme Pierre Alechinsky, Guillaume Corneille, Sonia Delaunay, Karel Appel, Raymond Hains, Théo Tobiasse, Ben, Arman, César, Sosno, Gilli, Victor Vasarely... mais très vite, le contact avec les jeunes artistes, l’échange, la découverte de leurs ateliers deviennent essentiels. Alors, il décide également de promouvoir les nouveaux acteurs de l’art contemporain, qu’ils soient émergents ou confirmés mais qui ont tous en commun une expression très personnelle et identifiable.

C’est lors d'un salon d’art contemporain en France qu’il a un coup de cœur pour les peintures pleines de couleur et de gaité de Didier Triglia, présentées par son galeriste de Montauban. Il propose de le représenter à Nice. C'est le début d'une collaboration fructueuse qui ouvrira la voie à de nouvelles perspectives artistiques pour Franck Michel.

Quelque temps après cette première rencontre, le destin lui réserve une autre surprise. Une visite dans l'atelier du célèbre artiste niçois, Patrick Moya, qui va sceller une amitié artistique durable entre les deux hommes. Touché par la générosité et la passion de l'artiste, Franck se voit confier des œuvres, une marque de confiance qui le touche profondément.

En 2012, à l'âge de 33 ans, Franck Michel, prend une décision audacieuse qui changera sa vie : se consacrer entièrement à sa passion pour l'art. C’est au Village Ségurane, dans le célèbre quartier des Antiquaires près du port de Nice, qu’il déniche un local qu'il décide de rénover entièrement. Six mois plus tard, l'Atelier Franck Michel ouvre ses portes.

« L’ébénisterie me passionne toujours, j’aime le contact avec le bois et faire revivre le passé, les époques lointaines. Je suis sensible à l’art mais je ne suis pas un créateur, je n’ai aucune frustration de ce côté ».

Le 12 septembre 2013, c’est l’inauguration de la galerie, avec de nombreuses performances d’artistes.

Perfectionniste et volontaire, le jeune galeriste, trace peu à peu son propre chemin, attirant à lui de nombreux artistes qui, pour certains, ne font que passer (« pas assez de complicité ») car il lui faut « un bon contact sur le plan humain. Travailler ensemble et dans le même sens ».

« Échange et partage sont des valeurs fondamentales aux yeux de Franck Michel. »

Franck Michel sélectionne ses artistes au coup de cœur. Parmi ses choix, deux jeunes talents inspirés de l'art urbain : Romain Bagriot dit Blondin91, né en 1991, dont les dessins minutieux, aux formes entrelacées, ont d'abord orné les wagons des trains, et Jeremy Besset, né en 1984, un grapheur habile à manier les couleurs vives dans ses compositions typographiques. Parmi les générations précédentes, on peut citer François Nasica, issu des squats niçois, il témoigne d'une proximité avec le street art à travers sa capacité à peindre en public sur des supports des plus variés.

Aujourd’hui, l’Atelier Franck Michel continue de défendre ses premières recrues tout en accueillant de nouveaux talents, parmi lesquels figurent des visages féminins remarquables. Mulia et Marion Poix, par leur expression artistique unique et leur talent indéniable, apportent une dimension féminine singulière à la galerie. À leurs côtés, Claudine Dupeyron et Marie Donnève ajoutent leurs propres perspectives artistiques, enrichissant ainsi la diversité des œuvres représentées dans la galerie de Franck Michel. Leur présence offre aux visiteurs une expérience riche et variée, où la créativité féminine est pleinement célébrée et mise en avant.

Franck Michel soutient également la photographie à travers des artistes tels que Farewell, qui fusionne la photographie avec le graffiti, Anthony Mirial, mettant en valeur le corps humain, Pierre Alex, capturant des portraits évocateurs du Sénégal, et Cédric Tanguy, explorant l'autoportrait et le surréalisme dans son travail.

La galerie continue également de proposer des œuvres d’artistes de l’école de Nice tels que Sacha Sosno, Arman, César, Jean-Claude Farhi… de l’école de Paris tels que Henri Goetz, Jean Deyrolle, Bram Van Velde…. Du mouvement CoBrA tels que Karel Appel, Guillaume Corneille, Pierre Alechinsky...

La galerie s’est vu confier les fonds d’atelier de deux artistes remarquables : Victor Hasch (1945 – 2012), reconnu pour son style de portraitiste abstrait, et Pascal Vailler dit Le Bateleur (1961 – 1995), considéré comme un véritable pionnier du street art à Paris (technique au pochoir). En conservant et en mettant en lumière les œuvres de ces artistes emblématiques, la galerie s’engage à perpétuer leur impact sur le monde de l’art et à les faire perdurer dans la mémoire collective.

La galerie "l'Atelier Franck Michel" devient ainsi un lieu où les générations d'artistes se rencontrent, offrant aux visiteurs une expérience artistique variée et stimulante. Franck Michel devient un véritable découvreur de talents, soutenant des artistes émergents tout en présentant des figures établies.

L'Atelier Franck Michel a édité plusieurs biographies et monographies consacrées à ses artistes :

"Le Bateleur" (2021)

"Nasica, l'art de déranger" (2022)

En plus de ces ouvrages, la galerie a également produit plusieurs catalogues d'exposition : Mulia, Farewell......

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